Alice du fromage

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lundi 26 mars 2007

Qu'en pensez-vous ?

Déclaration de Laurent Ruquier en couverture de Choc hebdo :

« On croise un con par jour. »

dimanche 25 mars 2007

Layette

A Inezg*ne vivait Madame Lolmed. C'était une pied-noir d'une soixantaine d'années. C'était chez elle qu'on allait quand on voulait téléphoner en France. À l'autre bout, en France, ma grand-mère n'avait pas non plus le téléphone et allait aussi chez une voisine. Il fallait se donner rendez-vous par courrier, une ou deux semaines avant: à telle heure, tel jour, se tenir près du téléphone.
Pour moi, téléphoner est resté toute une affaire.

Depuis le tremblement de terre d'Agadir dix ans plus tôt, le mari de Mme Lolmed ne dormait plus chez lui. Il couchait sous la tente, dans le jardin.

Mme Lolmed tricotait perpétuellement de la layette. Quand on lui demandait pour qui c'était, elle répondait: «Il naîtra toujours des bébés.»

samedi 24 mars 2007

Angelina Jolie

J'aime Angelina Jolie. Evidemment, c'est beaucoup plus banal qu'aimer les mitochondries, mais tant pis, j'assume.

La première fois que je l'ai vue, cela devait être dans Une vie volée, avec cette folle de Winona Ryder. L'histoire se déroule dans un asile psychiatrique pour adolescentes déboussolées (anorexie, tentative de suicide, violence, etc). Le film était nul, je crois, mais j'avais découvert Angelina Jolie. Elle était folle à lier, débordante de vitalité, drôle, violente et incontrôlable. J'ai cherché son nom et l'ai retenu.

Plus tard j'ai dû la voir dans Sept jours et une vie. J'adore ce film, l'histoire est très simple : Angelina est une jeune journaliste ambitieuse, un clodo lui prédit qu'elle va mourir dans sept jours. Faut-il y croire, que va-t-elle faire de ces sept jours?
Les quelques minutes où une troupe de CRS faisant barrage à des manifestants bat la mesure sur Satisfaction chanté a capella par une Angelina Jolie joliment beurrée se classent très haut dans mes moments préférés de cinéma.

J'ai également traîné des amis à Lara Croft II. Ce sont encore des amis, mais désormais ce sont eux qui choisissent les films : c'était naze grave.

Imaginez mon plaisir à découvrir un long article à elle consacré par le supplément de L'Express du 8 mars :
Elle sort tout juste du tournage de Lara Croft, Tomb Raider et elle vient de découvrir le Cambodge. Elle a alors cette idée saugrenue de fuguer du décor. De s'aventurer dans les villages. L'expérience prend des allures de révélation : pays dévasté, champs truffés de mines antipersonnel, pauvreté, orphelinats… C'est Siddhârtha quittant pour la première fois son palais et qui se voit frappé en plein coeur par la misère du monde. «J'ai mesuré à quel point j'étais ignorante : je ne savais rien de ce qui se passait en dehors des Etats-Unis.» Le jeune prince devient Bouddha, la jeune Américaine frappe à la porte du HCR, c'est pareil: «J'ai cherché à m'améliorer, en devenant moins égoïste, moins futile.» Dans la foulée, elle adopte un enfant orphelin, un petit garçon cambodgien qu'elle appelle Maddox. Entre la jeune femme et le bébé se noue une histoire d'amour. Elle achète une maison et des terres au pays, finance des villages et des réserves, se met à l'étude de la culture khmère et du bouddhisme, dénonce l'industrie de l'armement, les mines antipersonnel… Elle fait Siddhârtha et Lara Croft à la fois.
Enragée volontaire, elle n'y gagne pas que des amis. Avant de se coller un pavé diplomatique sur la langue, elle ne se gêne pas pour dire tout le mal qu'elle pense du gouvernement américain et de sa politique étrangère. Elle fait pire. A la fin de septembre 2001, elle envoie 1 million de dollars au Pakistan, dans les camps de réfugiés afghans. Elle sait ce qui se passe là-bas, elle y était quelques semaines plus tôt: «Ces gens allaient mourir ou geler à mort.» La réaction est immédiate : un flot de lettres d'insultes et de menaces de mort. «Quand j'ai envoyé l'argent, le pays avait déjà donné 275 millions de dollars pour les victimes du World Trade Center, plaide-t-elle. J'ai été triste une seconde, avant d'être vraiment en colère.»
[…]
Elle a divisé son budget en trois : un tiers pour ses dépenses, un tiers pour ses enfants, un tiers pour donner. Elle gagne des sommes folles, et heureusement.
[…]
Elle exploite son capital de notoriété, et elle redistribue les bénéfices. On peut regretter que les foules sentimentales prêtent plus de crédit à une actrice qu'à un directeur d'ONG. On peut regretter que l'émotion soit un levier plus efficace que la raison. On peut regretter que les dons privés remplacent l'argent public. Mais c'est comme ça. Elle avance sans se poser de questions paralysantes. Une fois qu'on a vu, dit-elle, on n'hésite plus. Fille de Babylone touchée par la grâce, Angelina Jolie est l'incarnation laïque et contemporaine de la rédemption. Une sorte de saint Augustin, sans Dieu mais avec une grande bouche.
[…]
Cette plume alerte est celle de Marie Desplechin.

lundi 19 mars 2007

Inventaire à ma gauche

Il faudrait faire un billet court, aller se coucher, se lever tôt demain pour transcrire le séminaire n°12 avant le treizième.
Je n'ai pas d'idée de billet court.
Avant (de bloguer), je pensais qu'il se passait toujours quelque chose à raconter dans une journée. Maintenant je déchante: non, rien, depuis plusieurs jours.
Une autre solution consisterait à aller lire le Journal officiel: on trouve toujours quelque chose à commenter dans le Journal officiel, c'est une mine. Mais je n'en ai pas envie.

Je pourrais essayer de décrire le capharnaüm au milieu duquel j'écris. Le plateau du bureau doit faire un mètre sur soixante centimètres. J'ai exactement dix-huit minutes à tuer.
Je commence: sous le clavier, un calendrier, derrière l'écran, le support de l'iPod et une pile de DVD encore sous cellophane (Alexandre Nevski, Le Cuirassé Potemkine, Hero, Cadet Rousselle), devant le haut-parleur de gauche, une trousse (20x15cm) à broder au point de croix, ma montre, la lettre d'une cousine de quinze ans, en pile, Échange, Été, une boîte qui contenait autrefois quarante cartes de voeux et en contient désormais quatre ou cinq, un protège-livre en cuir, deux chutes de tissu résultant du découpage d'un jean, des photos, des cartes postales, dix cartes triangulaires (pour envoyer des lettres amusantes, c'est immature, je sais), le numéro de juillet 2006 de La Revue d'histoire littéraire de la France, une pochette contenant des cartes en forme d'éventail (voir la remarque précédente, j'aime les cartes fantaisie), un marque-page Sonia Delaunay, le numéro des Infréquentables, deux feuilles de citations distribuées lors des cours de Compagnon, devant la pile, le minuscule magnétophone prêté par Diane, Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, trois cassettes pour le magnétophone (les trois dernières heures de Compagnon and Co, dont une inutilisable), à côté de la pile, un billet de cinéma Fievel ou le nouveau monde daté du 24/02/1987 (c'était pour "un mensonge parmi dix", mais je n'ai pas osé raconter l'anecdote), un paquet de six cartes rectangulaires très longues et très étroites, roses, avec les enveloppes correspondantes, chocolat (voir remarque précédente), un feutre, mon stylo-plume, un stylo Tippex, deux cartes postales reçues, plus loin vers le mur presque sous l'écran, une boîte vide de Dim-Up poivre, un relevé bancaire, un pendentif, un relevé bancaire encore sous enveloppe…

Fin des dix-huit minutes. C'était plutôt amusant, je continuerai un autre jour (bon prétexte pour ne pas ranger d'ici là).

vendredi 16 mars 2007

Avis aux amateurs (parisiens) : on brade

En passant rue Danièle Casanova hier soir, je remarque une grande affiche blanche dans la vitrine de Brentano's. Au feutre est inscrit en grandes lettres maladroites «Pléiade - 20%».
Je m'approche, un avis orange est scotché sur la vitrine, qui dit en substance: «Notre propriétaire, la BNP, ayant de décider de doubler notre loyer, nous sommes obligés de réduire notre surface et de recentrer notre activité. Le rayon littérature va être abandonné.» A l'intérieur du magasin, le déménagement a commencé.

Donc si vous avez le temps de passer chez Brentano's (avenue de l'Opéra) aujourd'hui… (Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a également énormément de livres de poche et de livres grand format dans cette librairie). N'empêche, cela me fait de la peine. Quand je pense que la BNP "communique" sur son mécénat culturel…
Il y avait Maroussia, dont j'ai oublié le nom de famille. Je l'ai emmenée un jour à la librairie Brentano pour lui montrer les portraits de Walt Whitman. En sortant, le vendeur, qui était mon ami, me fit un sourire en hauteur et me lança un clin d'yeux qui me laissa tout déconcerté, et dont je n'ai pas encore compris le sens exact. J'aimais beaucoup la librairie Brentano; même, de mes dix-huit ans à mes vingt-et-un an, elle a été mon principal lieu de plaisir. J'aimais à me sentir dépaysé, à la façon de des Esseintes dans les bars et les brasseries anglaises de la rue d'Amsterdam. Du reste, nous éprouvions tous le besoin de nous dépayser; nous affections de ne considérer Paris que comme une de nos capitales, et secrètement nous nous apppliquions la phrase de Nietzsche: «Nous autres Européens». Ce n'était pas pour rien que notre revue allait s'appeler: «L'œuvre d'Art International»! Oh, les belles Américaines que je frôlais parfois — Excuse me — entre les corps de bibliothèque de chez Brentano! Je rêvais, non seulement de me faire aimer d'elles, mais aussi de leur faire connaître la littérature française contemporaine, de leur traduire, en quel anglais et avec quel accent effroyable, tu vois ça d'ici, les «Moralités légendaires», ou même «Maldoror». Mais elles étaient peu préparées pour cela, je crois; peut-être même qu'elles ne connaissaient pas Whitman! C'était probable en effet, car en fait de poètes américains, c'était surtout Ella Wheeler Wilcox qu'elles achetaient. J'étais un des rares clients français de Brentano, je veux dire des clients assidus, qui venaient trois ou quatre fois par semaine. Après avoir eu à mon égard une attitude très réservée, on finit par m'admettre, et par me laisser fouiller partout, même au sous-sol. A vrai dire, presque tout l'argent dont je disposais passait là!

Valery Larbaud, conversation avec Léon-Paul Fargue, en préalable à Cartes postales (Gallimard poésie), p.48

jeudi 15 mars 2007

Fumer ou trembler, il faut choisir

Un peu plus de quatre mois sans cigarette. J'ai envie de fumer. Lorsque je vois tous ces gens sur le trottoir, par petits groupes, en train de discuter dans la lumière tranquille du matin, j'ai envie de me joindre à eux.
La revue «Neurology» publie une nouvelle étude américaine sur les liens entre tabagisme et maladie de Parkinson. L'objectif était de caractériser davantage les relations entre l'histoire du tabagisme et le risque de maladie de Parkinson en prenant en compte la durée du tabagisme, la quantité moyenne fumée, l'ancienneté du tabagisme et son influence à différentes périodes de la vie.
[…]
En moyenne, ceux qui avaient fumé pendant le plus grand nombre d'années, qui fumaient chaque jour le plus de cigarettes, qui avaient arrêté à un âge déjà avancé et qui avaient arrêté depuis le moins de temps avaient le plus faible risque de Parkinson.

Le Quotidien du médecin, vendredi 9 mars 2007, p.8

jeudi 8 mars 2007

Etrange question

RER.
Deux petites blacks, mignonnes, très jeunes, debout sur la plate-forme. J'arrive en cours de conversation:

— Y m'a fait peur: t'as ton string qui dépasse, qu'i'm dit; j'ai pas compris, d'où est-ce qu'y dépasse, mon string ?

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Et en l'honneur de la journée de la femme, un blog japonais (via un blog tchèque.)

lundi 5 mars 2007

Le mensonge de Jules

Chic alors: Jules m'a envoyé sa liste.

Je vous laisse trouver son mensonge (c'est plutôt difficile car nous n'avons plus le soutien de son blog pour nous donner une idée de lui. (A moins que son blog ne soit quelque part dans les limbes?)

1- J'ai déjà pesé 1kg250 ; j'ai déjà pesé plus de 100 kg.
2- A trois ans, je me faisais vomir pour rendre ma mère malade.
3- Je ne sais pas courir.
4- A l'inhumation de mon père on m'a demandé qui j'étais.
5- J'ai déjà envisagé de congeler le chat qu'on m'avait donné à garder, parce que celui-ci était mort.
6- J'ai déjà couché avec certains de mes profs.
7- J'ai déjà couché avec certains de mes étudiants.
8- J'ai une maîtrise d'histoire grecque sans toutefois parler grec. J'ai soigneusement évité certains des partiels de grec en prétextant passer le concours de sciences po, proposé de rattraper les examens manquants en les réalisant chez moi et donné les exercices à faire à un ex qui avait fréquenté la rue d'Ulm.
9- J'aime manger les crevettes vivantes.
10- J'ai une grand mère qui affirme que les films classés X sur le câble ne lui ont vraiment rien appris.
11- J'ai déjà assisté à la messe de Noël de la basilique Saint-Marc.

Et Jules passe le relais à Gvgvsse.

samedi 3 mars 2007

Un seul mensonge

Guillaume relance la chaîne… Il s'agit donc de trouver le mensonge parmi dix affirmations. (Les instigateurs paraissent en être Roxane et Honey).
Pfou, je dois avouer que je n'ai pas beaucoup d'idées. Ne soyez donc pas surpris si certaines affirmations vous rappellent d'autres listes, ce n'est pas un hasard.

1) J'ai vendu par téléphone des abonnements au Figaro. Désormais j'ai peur du téléphone.

2) J'ai lu La Montagne magique à cause d'un ami qui m'en disait le plus grand bien. Il ne l'avait pas lu.

3) J'ai eu droit à un contrôle d'identité aux Halles. Comme j'en demandais la cause, le flic a insinué que je faisais le trottoir.

4) J'ai fait régulièrement le mur à l'envers, non pour sortir de l'internat, mais pour y entrer.

5) À dix-huit ans, je me levais spécialement le dimanche pour regarder Candy.

6) Je n'ai pas lu À la recherche du temps perdu. J'espère que cela ne se voit pas.

7) J'ai pris l'ascenseur avec Raymond Barre mais je ne l'ai pas reconnu.

8) Depuis mon retour du Maroc à huit ans, je n'ai jamais quitté le territoire français. J'évite de parler voyages.

9) Cela doit faire dix ans que je n'ai pas vu une exposition. J'évite de parler peinture.

10) J'ai redoublé mon CP. J'écrivais très mal.



Je passe le relais à writ, Mir, et Rose (mais verra-t-elle cet appel?), et puis à Jean Ruaud, qui à ma connaissance a été le premier blogueur que je ne connaissais pas à me linker (Merci. j'ai décidé de figer ma liste de liens par flemme diplomatique, mais je n'oublie pas).

Jules, tu ne voudrais pas jouer dans les commentaires, où m'envoyer une liste à mettre en ligne, par hasard? Tu fais partie des blogs évaporés que j'ai lus si peu de temps, en arrivant trop tard dans leur histoire.

jeudi 1 mars 2007

L'importance d'être Constant

J'avais envie d'aller voir cette pièce: il y a plus de vingt ans un ami m'avait tenu un discours enthousiaste sur l'intelligence de la traduction: «The importance of being earnest, L'importance d'être constant, ah, que c'est bien trouvé!», etc. Cet ami ne s'enthousiasmait pas souvent et je l'aimais beaucoup, j'en avais gardé une certaine curiosité pour la pièce, sans compter mon goût pour Oscar Wilde.

J'étais malgré tout un peu inquiète. Je prévins H.:
— Tu sais, la pièce ?
— Oui ?
— Il faut que je te dise... il y a la cruche de Taxi qui joue dedans...
— Emilien ?
— Oui, c'est ça.
H. a fait une drôle de tête et a conclu charitablement : «Qui sait, c'est peut-être un rôle de composition».

C'est un rôle de composition. Frédéric Diefentalh est très bon. (Et cela n'a rien à voir, il ressemblait étonnamment ce soir-là à Daniel Auteuil. J'ai appris à cette occasion que Gwendoline Hamon est sa femme. Finalement, lorsque Diefenthal baisa furtivement le poignet de Gwendoline Hamon au moment des rappels, il ne fit que perpétrer ce qui choque Oscar Wilde dans la pièce: «Le nombre de femmes à Londres qui flirtent avec leur propre mari est absolument scandaleux.»)
Celui qui joue le moins bien est sans doute Lorant Deutsch. Nous n'avions jamais entendu parler de Marie-Julie Baup: elle est excellente. Elle ferait une merveilleuse Elisa dans Pygmalion de Bernard Shaw.

Je n'ose plus rien dire sur les décors de théâtre depuis que j'ai appris qu'aimer les décors du style Au théâtre ce soir est horriblement ringard. Personnellement, je trouve cela reposant, de même que les costumes d'époque (ou à peu près d'époque, enfin bref, pas de notre époque): un canapé est un canapé et le mousquetaire n'est pas habillé en martien, oui, c'est reposant.
Toujours est-il que j'ai un faible pour les pièces en costumes d'époque parce que les robes sont très jolies.

Donc le décor est reposant, les acteurs jouent bien, dans ce style à peine forcé des pièces de boulevard, et le texte d'Oscar Wilde est immoral: il faut aller voir cette pièce.

ALGERNON: En réalité, je ne suis pas du tout dépravé, cousine Cecily. N'allez pas croire que je suis dépravé.
CECILY: Si vous ne l'êtes pas, alors vous nous avez tous trompés d'une façon vraiment inexcusable. Vous avez fait croire à l'oncle Jack que vous étiez entièrement corrompu. J'espère que vous ne menez pas une double vie, faisant semblant d'être dépravé, alors qu'en fait, vous êtes parfaitement vertueux. Ce serait de l'hypocrisie.
ALGERNON, la regardant avec étonnement: Oh, naturellement je me suis conduit de façon plutôt irréfléchie.
CECILY: Je suis heureuse de l'apprendre.
ALGERNON: En fait, maintenant que vous soulevez la question, je me suis très mal conduit dans la mesure de mes modestes moyens.
CECILY: Vous ne devriez peut-être pas vous en vanter, même si je ne doute pas que cela ait été fort agréable.

Acte II, p 1467 dans la Pléiade
En sortant, C. constate: «Finalement, le titre est à prendre vraiment au pied de la lettre».
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