Walt Disney au pays de Happy days, un pastiche à regarder au premier degré, pour la danse, le plaisir, le message (intégrons-nous! vivent les différences! arrêtons le racisme, tous les racismes, anti-noirs, anti-gros!), pour voir Travolta minauder avec ses petits yeux bleus enfoncés dans la graisse, pour voir Travolta repasser sur une table bien trop basse (il va se niquer le dos), pour voir Michelle Pfeiffer vamper Christopher Walken nul en géométrie, pour écouter des dialogues trop géniaux («une vie sans amour, c'est comme ma mère au régime»), pour attendre tout un film que Travolta se mette à danser...

C'est kitsch, c'est chaleureux, c'est gai, c'est n'importe quoi, ça dégouline de bons sentiments, ça fait plaisir.

Michelle Pfeiffer est une magnifique méchante, mais il faut dire que c'est sans doute le seul vrai rôle du film.