Je n'aime pas les blogs de râleurs ou de pisse-froids, les blogs qui font la morale, les blogs qui sont contents d'eux-mêmes. Je n'en souffre pas puisque je les évite.

J'aime les blogs tenus avec distance, dans lesquels «les petites contrariétés» deviennent des anecdotes amusantes ou des occasions d'auto-dérision, j'aime les blogs qui savent exprimer les sentiments sans appuyer (le plus difficile, il me semble; sous ce rapport Kozlika m'a plus d'une fois laissée sans voix), j'aime les blogs qui portent un regard étonné ou amusé sur le monde ou qui vont à la pêche sur internet et partagent leurs trouvailles.

C'est pourquoi, en hommage à tous ces billets lus soir après soir pour mon plus grand bien-être moral, et bien que je sois furieuse pour un certain nombre de raisons, je vais parler de la vitrine du chocolatier 16 rue d'Assas, juste devant la station de Vélib où j'ai garé mon vélo afin d'aller emprunter à la bibliothèque le livre qui m'évitera d'attendre deux semaines que les circuits de la direction Achats crachent ce dont j'ai besoin dans les deux jours.

Deux photos,



la seconde bien évidemment dédiée à Chondre.
(Désolée pour les reflets, je ne me suis pas méfiée (et puis je suis allée vite, je suis toujours gênée de photographier ainsi des objets qui me paraissent des objets personnels.)