Au lit toute la journée, avec aucune autre occupation que mes sensation. Ma pensée qui occupe habituellement tout le volume de la tête est réduite à la taille d'une noix près de la nuque. Je ne bouge pas, des braises couvent dans mes poumons, mon corps bouillonne sans éclat, j'ai l'impression d'être remplie de liquide qui frémit à petits bouillons, au ras de la peau, sous la peau. Ce n'est pas désagréable mais un peu long, tout ce temps perdu, trop mal à la tête pour lire, j'essaie, je dors.