Le réveil sonne à 6h45. J'ai prévu large, afin d'assister à la messe de Pâques à Saint-Marc à huit heures. J'avais repéré la veille l'entrée sur la place dei Leoni; je pensais que cela donnait accès à une salle secondaire.
Non, c'est à la nef que l'on accède. Je suis en avance de quelques minutes, je regarde un prêtre déplacer son escabeau pour allumer une à une les vraies bougies sous la coupole. Au fond, la pala d'oro brille tant qu'elle est indistingable.
Ne pas trop regarder, rester discrète.
Je ne me souvenais pas de tant de splendeur.
Sur chaque siège, un livret en cinq ou six langues donne la liturgie du jour, les lectures bien sûr, mais l'ensemble du rite. J'hésite à en emporter un, mais qu'en ferais-je?


Agenda:
Arsenal, île San Pietro, le pont de bois est en réfection (sera-t-il remplacé?) l'église est fermée; ici il règne un parfum de bout du monde, de prairie et d'air salé.
Musée de l'arsenal fermé.
Froid à saint François des Vignes, déçue par l'église, j'en gardait un souvenir bien plus lumineux.
Il fait un temps magnifique. Coups de soleil. Les lions de l'arsenal, le linge sur les cordes, etc.