Ce blog vit dangereusement en ce moment. Rien à écrire, rien envie d'écrire, rien de court surtout, et pas envie d'y consacrer le temps de quelque chose de long.

- Lundi : Le fou, de et par Benoît Lepecq. Emerveillée par ce travail.

- Mardi : il suffit que je m'intéresse à quelque chose pour qu'elle disparaisse, m'étais-je dit un jour en voyant que les blogs que je me mettais à lire régulièrement devenaient aussitôt silencieux. Hier, j'ai constaté le même phénomène à propos d'Helena Rubinstein dont je cherchais les produits depuis quelques jours: ils ne sont plus (ou très mal) commercialisés en France.

Soir : Les réunions de préparation aux séances de catéchisme me glacent le sang (et cela me glace le sang: quelle prétention de ma part). Surtout ne pas faire lire les Ecritures, pas la moindre parabole, «ça va ennuyer les gamins», préférer les résumés, voir une seule phrase «ah tiens, c'est une bonne antisèche». Qu'est-ce que les enfants auront appris? il faut vraiment croire que l'Esprit souffle où il veut. (Non je ne suis pas en train de dire que la foi est pure affaire de raison et d'éducation. Mais oui, c'est indispensable malgré tout.)

Nous avons évoqué «L'ouvrier de la onzième heure», parabole qui me fait rire (à cause de la tête de ceux qui veulent absolument une justice divine à l'image de la justice humaine: il y a un os. Rassurant d'ailleurs, que les textes aient pu traverser les siècles sans être caviardés malgré tout ce qu'ils contiennent d'humainement choquant. Enfin, cela ne fait pas si longtemps que tout le monde sait lire).