Vite vite, j'écris ce billet bien que je sois en retard, parce qu'il ne reste que trois représentations.

Parce que j'avais lu rapidement quelques mots sur Sarah Kane, je m'attendais à un texte difficile. Je n'ai pas été déçue : pas "d'histoire" (de diégèse dirait Ricardou dirait Camus), des bribes, de la douleur, de l'amour qui se croise, des corps qui ne se croisent pas.
La mise en scène très sobre et très simple (chacun sur ses rails dans sa couleur) ordonne du mieux qu'elle peut le texte et lui donne littéralement un sens, une direction, et déjà en faisant le choix de dialogues contre des monologues.

Allez-y, c'est très intéressant. (Si le lien ci-dessus n'est pas rétabli, voici l'adresse : Comédie de la passerelle, 102 rue Orfila, métro Gambetta ou Pelleport, à 21 heures, le 30 juin, les 1er et 2 juillet)