Dernier jour de boulot pour quatre semaines. Tant mieux, cette histoire de RER m'aura bien gâché la vie (j'ai finalement décalé mes heures: en partant une demi-heure plus tard et en prenant la ligne 1, j'arrivais à la même heure qu'en partant plus tôt et faisant des trajets plus compliqués. Le problème, c'est que même assise dans le métro, il n'est pas possible de prendre des notes, les wagons voitures tressautent trop (plus que dans le RER. Et encore faut-il être assise… (d'où conséquences sur la hauteur des talons, etc)).

Je pars ce soir avec la satisfaction du devoir accompli: ouverture de centaines de lettres, saisie des mandats SEPA, réponses aux clients («oui monsieur, non madame,…» J'ai l'impression d'être dans Vacances romaines), formation des salariés qui parviennent à trouver mon bureau (c'est un labyrinthe — d'un autre côté recevoir le public ne fait pas partie de mon job, je ne le fais que par compassion: il est donc logique qu'une épreuve attendent les valeureux qui tentent de trouver la connaissance), fichier trimestriel pour l'ACPR, déclaration de la TCA (taxe sur les conventions d'assurance (ma première déclaration en trois ans: il faudra songer à simplifier les tableaux, il y a par ailleurs une erreur dans le calcul du chiffre d'affaires annuel)), arrosage des plantes (si, ça compte), environnement de recette pour la rentrée et la préparation de quelques cas sensibles…

En revanche je n'ai rien fait de ce que j'imaginais faire cette année pendant l'été: pas d'écriture des procédures, pas de document global sur la Mutuelle (commencé sous le titre de Petit dictionnaire de la Mutuelle en référence private joker à Karl Rahner (je me suis aperçue que c'était une mauvaise idée: ce titre trop modeste donne une fausse idée de l'ambition du projet. Tant pis (pour ceux qui connaissent, il s'agirait de correspondre aux exigences de l'ORSA bien que la mutuelle de par sa taille ne soit pas soumise à Solvabilité II)), pas de rangement de mon bureau (le meuble), pas de vidage des armoires…
Donc à tester : faire cela pendant l'année (oui je sais, c'est évident.)