A a hacké le wifi de l'école et distribué les documents qu'elle a trouvés à ses camarades de classe.
Renvoyée une semaine.

(C'est ça qui est bien avec le privé : ils ne te renvoient pas définitivement, ils ont besoin de clients.)




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Mise à jour le lendemain
Finalement l'école a suréagi à un incident mineur. Cela prouve simplement l'épuisement de l'administration et des professeurs face à une personnalité difficile. (Comme dirait C., «cela leur a pris deux ans, c'est un progrès»).
Il y avait eu des signes avant-coureurs, des commentaires dans ses bulletins trimestriels de l'année dernière qui ressemblaient à ceux du collège. Avec naïveté et paresse, j'avais considéré que c'était désormais son problème, elle était majeure.
Cet été, je lui avais demandé si elle voulait voir quelqu'un pour comprendre, faire des progrès. Réponse: «c'est eux qui ont un problème, pas moi.»
Cette fois-ci, elle ne va pas avoir le choix. Mais ce sera à peu près inutile tant qu'elle considèrera qu'elle n'a rien à changer. Ne s'aperçoit-elle vraiment de rien, ou se joue-t-elle de nous? Se ment-elle ou nous ment-elle? Cela aura été la question de toute son enfance.