Je lis Beowulf.

Journée peu productive. Je n'ai pas eu le courage d'aller ramer. Formalisation de mon entretien annuel. Dans la perspective du départ à la retraite de mon interlocuteur et très-aimé patron, j'en fais une sorte d'héritage spirituel et d'exposé des problèmes de fond à résoudre dans les prochaines années.

Je rentre presque tôt (cela fait partie des bonnes résolutions) et travaille une heure à Laudato si.

L'animatrice du catéchisme passe à la maison (j'ai choisi un soir en l'absence de H.) pour me transmettre les éléments vus en réunion hier pendant que j'étais à l'opéra. Je ne comprends pas bien pourquoi elle a besoin de moi, les parents des enfants catéchisés ont l'air très impliqués.
Quand je pense que je vais faire du catéchisme à nouveau, moi qui étais si soulagée que cela s'arrête… Les enfants m'intimident.
— Tu n'étais pas obligée de dire oui, fait remarquer O.
— Un peu quand même : on ne suit pas ce genre d'études pour garder pour soi ce qu'on apprend.
Je ne lui dis pas que je vois un signe dans le fait que c'est l'année où nous étudions la sacramentaire qu'on me demande d'intervenir sur le déroulement de la messe.