Il y a tant de vent que j'hésite un moment à me rendre à la TGB. Avis de tempête sur la France. J'y arrive tard, trop tard pour la séance (il paraît que c'était très bien).

Pizzéria. J'interroge Sophie sur son voyage en Russie. Elle m'impressionne, elle a voyagé seule entre Moscou et Saint-Pétersbourg, prenant le train, se débrouillant dans un pays où quasi personne ne parle anglais, où l'alphabet est différent («on est content de s'être tapé le cyrillique!») Elle chante les louanges des outils modernes, le téléphone qui permet les traductions et les plans dynamiques.

Chocolat équitable dont la particularité est d'être fabriqué sur place, au Costa-Rica, et non en Europe.

Conversations de mélomanes. «Bellini, Bellini, je déteste Bellini. La seule chose qui me fait supporter Bellini, c'est d'avoir découvert son influence sur Chopin».
Etonnants amis mélomanes, qui ne méprisent rien, s'intéressent à tout, sont capables de parler du la bémol (est-ce un la bémol?) de la chanson "Libérée, délivrée" de La Reine des neiges: un vrai amour, une vraie curiosité qui ne se ferme aucune porte (cette remarque à titre de leçon générale pour moi-même).
En les écoutant, je me rends compte que mon seul vrai intérêt pour la musique contemporaine est pour la musique de film. J'évoque la bande originale de Fury Road et The grand hotel Budapest.
Dominique évoque Bob Dylan. Il fait les mêmes remarques que Guillaume sur la difficultés de ses textes. Il confirme que "How many roads must a man walk down" est de Dylan, ce qui était bien mon souvenir (on m'avait dit non); or il me semble que "42" était la réponse à cette question (car dans Le guide intergalactique, nous avons la réponse, mais pas la question).
En rentrant je recherche la page de cette réponse, en vain.