Petit déjeuner à la Cimentelle avec une fantastique confiture au citron. La table d'hôte doit être exceptionnelle mais nous ne savions pas qu'il y en avait une et il faut réserver. Nous discutons avec le propriétaire (plus détendu que sa femme elle-même plus détendue qu'hier) qui nous conseille le Soufflot à Irancy.

Dernière partie de voyage calamiteux entre Avallon et Frontenay: je finis allongée sur le siège arrière en chien de fusil (nous avions pris des oreillers). Un moment sur le parking de l'autoroute j'ai cru ne pas sortir de la voiture, mon cerveau ne savait plus quels ordres envoyer. Je suis sortie à la force des bras, paraplégique, suspendue à H.

Arrivée dans une immense maison de famille jurassienne appartenant à des amis qui nous ont invités quelques jours ainsi que nos voisins ("le" voisin, celui qui nous boit toutes nos bières!).
Enorme maison, murs épais, meubles dépareillés ayant traversé les années, billard dans la pièce centrale sur laquelle s'ouvrent les chambres, papier peint d'époque, prises électriques des années cinquante, tout solide et délabré.

Sieste, farniente, il fait magnifiquement beau, je ne peux m'allonger dans les chaises longues peur de ne jamais me relever, coucher de soleil contemplé de Château Chalon avec vu sur la Seille et les reculées du Jura, soirée au coin du feu.

Je n'aime pas le vin jaune mais je ne le dis pas (je l'écris ici).