Première séance de kiné des dix prescrites le 13 avril pour ma lombalgie (j'ai tardé à téléphoner, puis le kiné était surbooké). Ce n'est pas plus mal que ce soit si longtemps après, j'appréhendais de travailler sur une zone encore sensible.
C'est "mon" kiné, celui qui avait travaillé sur mon doigt cassé en juillet 2012 et à qui j'avais dit en riant que j'espérais ne pas le revoir.

Je m'attendais à des abdominaux ("profonds", m'avait-on dit).
Eh bien pas du tout. Il m'a fait pencher la tête, baisser les épaules, il a appuyé sur mes chevilles en faisant ouvrir les yeux, fermer les yeux, tirer la langue, serrer les dents, mettre la langue vers le palais. Il a toujours son toucher impressionnant, trouvant (cherchant?) les points d'acupuncture, révélant des points douloureux dont je ne savais pas qu'ils existaient avant qu'il ne les découvre.

Prescription : marcher une demi-heure chaque jour durant les trois jours à venir «pour que le corps assimile les informations qu'il vient de recevoir». Pas de sport durant ces trois jours, peu après. Pourquoi? Je ne suis pas sûre d'avoir compris la réponse: «parce que le sport masque les informations, il en donne trop ou il en écrase».