Un entretien au siège à 8 heures du matin.

Je rate le deuxième cours d'allemand à 16h30 car je me suis engagée à compléter l'équipe du huit qui court à Angers le 14: il lui manque des rameuses pour deux entraînements.

Le bateau est encombrant et va vite, il demande beaucoup de concentration. Nous ne sommes pas réellement ensemble, il manque des heures et des heures d'entraînement en équipe. C'est un bateau qui doit permettre d'atteindre l'osmose. C'est exigeant (c'est pour cela que j'en rêvais. Il y a une course à Tours le 9 décembre, mais mes réflexions et calculs en Grèce m'ont fait aboutir à la conclusion que je ne vais pas y m'inscrire. Inutile de m'épuiser à mettre trop de choses dans le calendrier. Cela devient suffisamment compliqué comme ça).

Nous terminons l'entraînement à la nuit tombée. Il faut rentrer, je fais des mauvais choix entre la ligne 1 et le RER A (je rejoins le RER A à Charles de Gaulle pour aller plus vite mais il arrive puis reste en gare de longues minutes car survient un incident à Auber juste devant nous) puis attend dans la confusion gare de Lyon (vingt minutes de retard avec des trains qui changent de quai). Difficile de rester immobile avec les muscles brûlants.