Matin en décapotable avec H. Un croissant et des tartines au café "Les Affranchis". Métro Olympiades.

Réunion avec le repreneur de notre gestionnaire de prestations. Ils travaillent à la reprise des bases depuis janvier (2018), la bascule en production aura lieu fin décembre: «Tout est prêt. Notre seule inconnue concernant le 2 janvier, c'est le nombre de gestionnaires présents. Nous avons découvert que certains étaient de santé fragile.»

A midi huit pas tout à fait de filles (deux rameurs pour compléter) (je plaisante, ce n'est pas si important, je ne suis pas si sectaire… mais je suis impressionnée de contaster à quel point les badauds repèrent que nous sommes un bateau de rameuses, sans rameur. Je ne pensais pas que cela avait tant d'importance, que cela se voyait, se verrait, autant).

— Tu rames en huit à midi?
— Oui pourquoi?
— Tu es toujours fatiguée quand tu fais du huit.

Et c'est vrai que c'est fatigant.

Il m'est arrivé quelque chose de bizarre, j'ai perdu mes clés. Qu'ai-je bien pu faire hier après l'ergo, n'ai-je pas refermé mon casier? Aujourd'hui il était ouvert, le cadenas avait disparu. Je n'avais pas mes clés dans mon sac. Où sont-elles? Les ai-je laissées dans le vestiaire hier? Mais pourquoi quelqu'un les aurait-il emmenées sans rien voler? Et si c'est pour me les rendre plus tard, pour ne pas les laisser dans le vestiaire, pourquoi ne pas avoir fermé le casier avec le cadenas?
Je suis ennuyée, il y a la clé de la maison avec. Le trousseau se range à l'intérieur d'une bourse et je crois qu'il y a une carte de visite professionnelle dedans (pour qu'on puisse m'appeler en cas de perte), donc mon nom. Donc la maison est trouvable.
Qu'ai-je fait hier, où sont mes clés?

A. cherche un stage et devrait faire un service civique (en attendant de repasser une fois de plus son examen en juin prochain).


Le soir je prends une inscription à la bibliothèque de la Cité universitaire. Puis bureau de H. où nous discutons avec LM d'Emmanuelle Wargon pour qui elle a travaillé. Je n'ai vu E. Wargon qu'une fois, elle m'a impressionnée.

Rentrés en décapotable le long de la Seine puis par la nationale 6 sur laquelle Waze nous ramène dans sa volonté de nous faire prendre les grands axes (pour une fois, par curiosité, nous le suivons).