Je devais rendre un plan pour la dissert. J'ai écrit quelque chose rendu au dernier moment (alors que j'aurais dû le rendre jeudi), mais que c'est puéril. J'ai un style plus pastoral que théologique: toujours la même réticence en moi à écrire dans un style académique (que je ressens pompeux). La simplicité me paraît une politesse, mais je sais qu'elle paraît niaise. Ne pas trop y réfléchir pour ne pas déprimer. (Il va falloir me plier à l'académisme, ce sera mon effort pour cet exercice.)

L'atmosphère de l'"atelier" (groupe de travail) est étrange: un moine, un prêtre, une sœur et trois laïcs. Nous ne sommes que trois de l'année dernière, les autres viennent de circuits parallèles. Il y a des débats que je ne comprends même pas, sur l'héroïcité des vertus (mais de quoi parlent-ils? je n'ose pas dire que je ne comprends rien. J'ai l'impression que le débat porte sur les raisons pour lesquelles "faire le bien": pour soi-même (avoir une bonne image de soi-même, obéir aux injonctions extérieures, "gagner son paradis") ou pour les autres. C'est le genre de débat que je trouve stupide: la personne aidée est aidée, quelles que soient les raisons qui animent l'aidant, raisons indémêlables la plupart du temps. Surtout, je trouverais dommageable d'arrêter d'aider sous prétexte qu'on le fait pour de mauvaises raisons!
Mais ce n'est peut-être pas ça. Je ne comprends pas).