Huit. Acacia planté au milieu du petit bras, comme tombé du ciel.
Caroline est devenue nauséeuse à la barre durant le dernier tour (migraine ophtalmique). Je propose de la ramener chez elle.
C'est ainsi que vers midi un cabriolet rouge décapoté s'est arrêté devant les militaires anti gilets-jaunes au centre de la place de l'Etoile. Un militaire s'est approché pour savoir ce que nous voulions: «elle est malade», ai-je expliqué tandis que Caroline ouvrait la portière pour vomir. Le militaire s'est retiré.

Nettoyage du canapé réinstallé sur la mezzanine et projection de Triple Frontière sur le mur.

Kapuściński (que je suis en train de lire) décrit exactement ce film (spoiler alert ?):
Mais l'avidité du tyran [Cyrus] va provoquer sa déroute, de même que l'insatiabilité causa naguère la déchéance de Crésus. De plus, le châtiment frappe toujours l'homme au moment où il croit être sur le point de réaliser son rêve, rendant son malheur encore plus cruel et destructeur. Désillusion, immense rancœur contre le sort vengeur, sentiment accablant de soumission et d'impuissance s'ajoutent alors à la lourdeur de la peine.

Ryszard Kapuściński, Mes voyages avec Hérodote, Pocket p.117


Fin de Daesh. Moins de cinq ans. Mais ce n'est pas fini. Que va devenir la Syrie? Et les hommes entraînés et dispersés?