Je ne viens plus au bureau que les jours où j'ai d'autres engagements à Paris ou en région parisienne: le jeudi pour le huit, par exemple.
Comme j'ai du matériel de meilleure qualité à la maison, je profite du "home office" (non mais cet anglais de pacotille!) pour faire de la mise en page et du relookage de documents réglementaires. Cela devient de plus en plus joli, cela fait de plus en plus pro — et cela coûte de plus en plus cher à imprimer, c'est de moins en moins écolo, ce bel orange carmin à la place du noir et blanc habituel (en théorie il est inutile d'imprimer, tout est en ligne: mais allez donc dire ça à mes mille cint cent adhérents de plus de soixante-dix ans. Ils veulent du papier. (Et un bon nombre de plus jeunes aussi: «je ne peux pas lire à l'écran» disent les mêmes qui passent des heures sur leur smartphone.))

Huit de filles : Anne-So à la barre. Moi au deux. Je m'applique, c'est difficile, je n'ai pas ramé pendant un mois avec la préparation de Bruges et je ne vais pas ramer pendant six semaines… Je vais être définitivement larguée (mais non, il faut que je tienne bon. J'ai trop souvent abandonné trop tôt par le passé.)

Le soir, dîner (amical, papotage de tout et de rien) avec le président du Modem Essonne qui travaille à deux pas du bureau d'H. (oui, coming out (ne l'ai-je pas déjà écrit?), je suis adhérente au Modem depuis 2007, depuis Sarkozy-Royal: à l'époque je ne voulais pas choisir entre ces deux guignols. Par ailleurs s'engager en politique dans la ville de Dupont-Aignan, c'est presque une obligation morale.)