Je quitte tôt le bureau pour aller voir Jumandji 2 (je suis fan du premier dont je regarde régulièrement la cassette pixellisée sur notre écran trop grand.)

A mon sens c'est une réussite : « Mais qui joue encore aux jeux de plateau ? » Et le jeu, réactif, de s'adapter de lui-même en jeu vidéo. L'action ne se passe donc pas dans notre monde comme dans le premier, mais dans le jeu lui-même, avec toutes les caractéristiques d'un jeu vidéo, une quête, des niveaux, des vies à utiliser (trois, ou plutôt deux, car si vous perdez la troisième, vous êtes mort). La réussite du film tient en quelque chose de fragile, difficile : une maladresse simulée, celle du joueur qui joue imparfaitement à un jeu dont il ne connaît pas les règles.

Notons des allusions à Indiana Jones et aux Gardiens de la galaxie et un cours de séduction (« Il faut que tu te touches tout le temps tes cheveux et que tu te mordilles les lèvres »).