Billets pour la catégorie Une enquête sentimentale :

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Non. Je n'ai pas l'impression d'être attirée, juste de rencontrer lors de concours de circonstances. Des types différents.

2/ Avoir chaud, ne pas mettre de talons !

3/ Quelquefois. C'est toujours la même chose: difficulté à ouvrir un livre de poésie (paresse, pas envie de l'effort), difficulté à le fermer (intense ravissement).

4/ Oui, si on appelle être utile faire rêver ou porter un souvenir. Disons pas forcément "utile" mais ayant toujours une raison.

5/ Non. Un mail, peut-être.

6/ Oui si je peux! (étendre du linge…) Mais ça devient difficile car nous avons fixé la ligne fixe de la maison (je veux dire que ne supportant plus la mauvaise réception des téléphone sans fil, nous avons repris un téléphone avec fil (cordaire?))

7/ Non. Mais pour moi c'est forcément petit. Je songe à Jérémy à la Réunion ou en Islande: évidemment, ce n'est plus la même chose. Mais je ne connais pas ce genre d'îles.

8/ Non.

9/ Italie

10/ Non. Des micro-absences. L'anti-fugue, plutôt: s'absenter et revenir sans que personne ne s'aperçoive de mon absence. Etre ailleurs. Habitant Blois, j'ai ainsi passé une journée à Paris pendant mes années de lycée, habitant Paris, trois jours à Venise, je pars au bureau et je vais en cours, etc. Aujourd'hui avec le TGV c'est encore plus facile. Je pense que personne dans mon entourage n'a su que j'avais assisté à la thèse de Tristan, par exemple.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Non, je la ramasse et la donne au chat en pensant à ma grand-mère qui la mettait dans ses gâteaux (et je me dis a) que je suis bête b) qu'elle serait choquée).

2/ Non. Un ami m'a parlé des urgences psychiatriques, je conserve précieusement l'information que cela existe (je n'imaginais pas qu'il pouvait y avoir un service d'urgences psychiatriques comme il y en a pour les urgences corporelles.

3/ Oui quand je les regarde (je suppose que seuls les bons sont encore montrés!), mais je n'ai jamais envie de les regarder avant de m'y mettre (c'est comme beaucoup de choses: content pendant et après, jamais envie avant, donc il faut se forcer).

4/ Aucun. La varicelle, ça gratte ("Ne te gratte pas, ça va faire des cicatrices")

5/ Je n'en applique aucune et pourtant je devrais. Le plus efficace pour moi est de me rendre parmi les livres, librairie ou bilbiothèque, et de me promener, de les regarder. Je n'ai pas besoin de les ouvrir, juste de sentir qu'ils sont là. Tout redescend, la pression sanguine, le rythme cardiaque, les idées noires, l'indignation… mais je n'y pense pas — et puis ce n'est pas forcément facile.

6/ A en croire un ami, oui. Des cernes noires.

7/ Oui, beau, très beau (NB: j'écris cela le 27 septembre 2014 et je suis contente car j'irais sans doute ramer.)

8/ Il y en a combien? Plus de 300? 10 à 15 %, j'en ai peur.

9/ Oui, avant ou après, mais oui (ensuite j'oublie les inconnus).

10/ La rumeur lointaine, très lointaine, de voitures, trains ou avions. La ville, quoi. Et un hibou certains soirs, fenêtres fermées.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Du temps de temps en temps. Pas assez, pas assez, j'aimerais bricoler (dans le dur: ponçage de parquet, enduit de mur, etc) mais je n'ose rien commencer car je n'ai pas assez de temps d'affilé disponible pour terminer ce que je commencerais, et cela resterait en chantier, avec tous les risques que cela traîne ainsi des semaines ou des mois…

2/ Non. Enfin je ne crois pas. Ou plutôt je ne crois pas au sacrifice. J'ai été très marquée, enfant, par ce conte d'Oscar Wilde, qui me brise le cœur chaque fois que je le lis.
A une échelle minuscule, cela a des conséquences au quotidien. Par exemple, ceux qui se lèvent savent qu'ils peuvent et doivent manger ce qu'ils veulent: car combien de fois s'est-on privé de brioche ou de croissants pour des gens qui se sont levés à midi et n'ont pas petit déjeuné pendant que la brioche durcissait?
Donc se priver (mode mineur du sacrifice) pour faire plaisir à quelqu'un, oui, sans problème, mais se priver pour rien, pas question. (Or c'est très souvent pour rien).

3/ Oui. Je songe aux marins et à Melville.

4/ Non. Des vers luisants (mais ils ont disparu du jardin, j'espère qu'ils reviendront).

5/ Je ne sais pas. Comme je n'y crois pas beaucoup, je les oublie (je suppose vu la question suivante qu'il s'agit de vœu-souhait. Mais même mes vœux-promesses, je les oublie, ce qui m'emplit de crainte superstitieuse). (La preuve que j'oublie est là: je ne me souvenais pas avoir révisé ma liste de vœux, ni ce qu'ils étaient! (Il doit y avoir mourir avant mes enfants. Drôle de vœu, n'est-ce pas?))

6/ Ça ne m'a pas marquée. (En revanche, je sais que j'ai de la chance, que les choses m'arrivent au bon moment).

7/ Non (en tout petit en bas).

8/ Quatorze heures? Seize heures? (en voyant ces chiffres ridicules (ils comprennent la nuit), j'ai un peu honte. Bah, je suppose que j'ai dû essayer le jeûne comme j'ai essayé un peu tout, pour voir, mais je ne m'en souviens pas).

9/ Non. Je ne supporte pas le bruit fort.

10/ Euh… j'ai découvert hier (30 septembre 2014 puisque je réponds avec retard) que le contenu de mes boîtes mail ouvertes circa 2004 et que je n'avais pas visitées depuis deux ou trois ans avait été détruit (est-ce un support électronique? Cela répond-il à la question?). Je le regrette, il y avait des messages auxquels je tenais.

11/ Non.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Parfois, mais pas souvent. Des personnages proustiens.

2/ Les voyageurs de RER écoutant des basses sur le siège voisin.

3/ Oui. Alimentation et sport.

4/ Non, trop intimidée.

5/ Rarement, à l'hôtel.

6/ Dans le RER, ce soir.

7/ Oui, un feu orange. J'avais dix-huit ans, j'allais chez le médecin, je brûlais de fièvre, les gendarmes ont eu pitié.

8/ Des arbres.

9/ Je ne sais pas. Je ne pense pas.

10/ Période? Evénement. "La destruction des juifs d'Europe". Que s'est-il passé? comme dirait Taubes.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ A Florence (fin août).

2/ Ils sont tout blancs.

3/ Quelques-uns. La ferme de mes grands-parents. Les Fontaines à Chantilly, Cerisy, l'Hacienda à Inezg*ne, Cape Ann.

4/ De solitude.

5/ Oui. On nous a volé du jambon dans le frigo et de l'argent liquide. Ça nous a fait de la peine, sans doute des ados mourant de faim.

6/ Non.

7/ Nu bleu de Matisse, carte de Yougoslavie des années 60.

8/ Oui, très volontiers.

9/ En juillet, en Grèce.

10/ Oui, mais quoi?
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