Billets pour la catégorie Une enquête sentimentale :

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Non. Je me suis fait mordre par une couleuvre dans les vestiaires des filles en cinquième. J'essayais (j'ai réussi) de la remettre dans sa boîte. Je m'étais engagée auprès de la prof de biolo à la remettre en liberté. (Je l'ai fait).
Il y a aussi les transports de blattes dans le métro entre la maison et le lycée pour toutes les vacances scolaires (mais on peut difficilement appeler cela "tenir dans ses bras", n'est-ce-pas?)

2/ Charlottesville, Virginie.

3/ Je vois rarement (jamais) de bagage abandonné. Mais je le pense devant les sacs plastiques, les boîtes en carton, oui. (Et je ne fais rien, je ne dis rien, parce que zut).

4/ Bien, merci. Et vous ?

5/ Non.

6/ Non. En revanche, au niveau "couple", oui, notamment pour refuser d'aller travailler dans l'armement pour Thomson. (La raison me paraît évidente.)

7/ Un bouquet de temps en temps. Pour le fleuriste du marché (le problème du marché, c'est que je le vis comme un appel à la solidarité: je pense à son chiffre d'affaires devant chaque commerçant).

8/ Ma vie est un boycott permanent: les cons (sous-catégories: les commerçants désagréables, les blogueurs insupportables), les produits animaux en supermarché, les lingettes nettoyantes (très difficilement biodégradables), de nombreux produits "modernes" qui me paraissent ridicules dans leur débauche de packaging par rapport aux besoins qu'ils satisfont, les émissions de télé débiles, les vidéos youtube postées par les terroristes (ça doit pouvoir entrer dans la catégorie "cons"), les mots anglais inutiles (comme packaging!!), les mots français récents qui remplacent des mots traditionnels (éditer pour modifier, compliquer pour complexifier, finaliser pour finir ou mettre la dernière main, solutionner pour résoudre)…

9/ Mon nom, non (du moins pas en France), celui de mon homme, oui, à Nogent-en-Bassigny.

10/ Non, je ne crois pas.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Je ne pense pas en ces termes-là. Je n'ai pas l'impression d'être une personne différente.

2/ Je préfère les grands ou gros chiens. Je ne suis pas trop "chien de compagnie", plutôt chien de berger.

3/ Non. Je lègue mes San Antonio à ma fille.

4/ Non, je ne crois pas.

5/ Amsterdam.

6/ Oui!

7/ Non. Je n'y arrive pas. Je voudrais des rituels pour penser moins et aller plus vite mais je n'y arrive pas.

8/ Ne plus penser à l'argent! (Faire des travaux dans la maison.)

9/ Je ne sais pas. Ai-je un meilleur, ai-je un domaine? Je n'ai pas l'impression.

10/ Rien. Je m'endors.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Une camionnette de déménagement.

2/ Oui, alternivement chez mes grands-parents paternels et maternels.

3/ J'ai reçu une très jolie carte postale de l'abbaye de Vilelongue.

4/ Ça m'est égal, en fait. La photo n'est qu'un support de souvenirs, un déclencheur. Elle n'est pas le souvenir (la chaleur, l'odeur, les pensées, l'avant et l'après le moment de la photo). S'il s'agit de quelque chose que je ne connais pas, la couleur donne davantage d'informations. Le noir et blanc donne une image triste du monde (les photographies noir et blanc de Venise avant la deuxième guerre… terrible, on dirait un taudis.)
Les portraits sont beau en noir et blanc. La lumière est plus belle.

5/ Nous allons régulièrement au restaurant, chaque fois que nous sommes à Paris ensemble à l'heure d'un repas (à condition d'avoir une vision extensive du restaurant: brasseries, crêperies, bistrots, etc).

6/ Là aussi, à condition d'avoir une vision extensive du restaurant, cela m'arrive tout le temps.

7/ Je suppose que oui, mais c'est le genre de contingences qui ne me marque pas.

8/ C'est-à-dire? En ne vivant pas ensemble tout le temps? Ou en ne connaissant pas physiquement la personne? Les années d'études ont été des années de séparation intermittente.

9/ Plutôt, oui, même si les années de collège sont l'enfer.

10/ Ça c'est difficile. En fait il faudrait que vous même répondiez à vos questionnaires, éventuellement avec quelques semaines de décalage. Si vous vivez sur l'île, partez-vous en vacances, ou vous considérez-vous perpétuellement en vacances?

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Je crois que je peux pardonner un scénario faible si la mise en scène est superbe (après tout, les meilleures histoires sont déjà écrites, nous ne sommes que dans la variation) tandis que l'inverse ne fera qu'accroître ma frustration. Mais je n'ai pas d'exemple à donner ni de l'un ni de l'autre.

2/ La prof de latin nous a conseillé de ne pas écrire sur nos textes de version: «Parce que si vous partez sur une mauvaise piste, et que votre sujet est griffonné dans ce mauvais sens, vous n'arriverez jamais à sortir de votre mauvaise analyse grammaticale».
Le plus souvent il ne s'agit pas de conseil mais d'exemple: je m'inspire de ce que fait mon entourage, j'imite. C'est ainsi que j'ai cherché une voiture sur leboncoin parce qu'Annie l'avait fait. Ou mon père à qui j'annonce que je vais tailler les rosiers: «A dix centimètres?» (c'est ce que faisait sa mère) «Euh, je pensais plutôt à soixante». Mais finalement, je vais sans doute me rapprocher de ce que vient de me dire mon père.

3/ Il faut en avoir suffisamment pour ne jamais y penser. J'aimerais en avoir suffisamment pour ne jamais y penser.
J'y fais attention désormais car je m'en veux d'en avoir autant perdu dans des fadaises ou par manque d'attention toutes ces années. Nous avons été fous, dommage.

4/ Oh oui, je dirais presque «souvent». Disons que ce n'est pas exceptionnel.

5/ Non. Je n'ai jamais vu de phonographe ailleurs qu'en vitrine ou dans des films.

6/ Oui. Par fierté et par peur du pouvoir que cela donne sur moi. Je ne fais pas assez confiance aux gens pour me présenter en position de faiblesse. Ils en profitent toujours.

7/ Quinze ans, bientôt seize.

8/ Rien d'original, je crois.
Citons Aline qui nous a rejoint un jour aux Cruchons (il faisait beau, nous étions en terrasse: mai ou juin 2009?) Pas si évident de se joindre à un groupe où l'on ne connaît personne, suite à une invitation sur internet, sans avoir jamais fait un commentaire ou laisser un signe auparavant, en totale inconnue. Ce qui me frappe, ce n'est pas l'originalité mais le courage de la démarche.

9/ Très rarement, quasiment jamais.

10/ Me recoucher, je pense (lundi de Pâques, 7h02, je me suis levée à quatre pour travailler tranquille, je viens de bloguer une heure).
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