Hier, vu L'histoire sans fin.

Je me suis un peu fait avoir, l'idée était de voir en allemand un livre que nous lisons en allemand… finalement il était en VF.

De beaux personnages (le dragon, l'homme de pierre (je veux dire: de beaux effets spéciaux, de belles marionnettes)), un héros un peu niais et un doublage catastrophique (ceci n'aidant pas cela).

Cette histoire est une ode à la lecture et aux lecteurs. Elle parle de ce moment dans l'évolution d'un lecteur où celui-ci s'identifie encore aux personnages.


Vient un jour où ce qui le tient, c'est la communauté d'esprit avec l'auteur. Le lecteur part à la recherche d'amis et de héros, de gens à qui il aimerait ressembler, mais ces amis ne sont plus les personnages (qui entretemps sont souvent devenus des idées ou des sensations, les livres lus n'étant plus les mêmes), mais les auteurs — d'où sans doute d'ailleurs cette attirance vers les correspondances, journaux ou autobiographies: l'auteur est alors immédiatement accessible, bien plus que dans un ouvrage de philosophie ou un roman (et pourtant, comme Kantorowicz est proche).