Aile Denon, Le Greco, Murillo. Je comprends l'intérêt des expositions, les tableaux vus à cette occasion restent profondément gravés dans la mémoire, ils deviennent reconnaissables sans hésitation (Mantegna) Pourquoi? Parce qu'ils sont détachés du monde un instant, mis en avant?
Tendance à mélanger les Italiens, surtout quand il y en a plusieurs de la même famille. Vu le tableau dont Le Bernin disait que c'était ce qu'il avait vu de mieux à Paris. Oublié le nom, oublié le peintre (un ange robe blanche d'un bleu porcelaine, ceinture rose. Deux syllables, ce n'est pas Lippi, ce n'est pas Bellini... Retti? (non, Reni, je viens de le trouver sur Google)). Ce n'est pas le tableau que je préfère (la déformation du cou de la Vierge), mais d'autres Reni me plaisent beaucoup. A suivre.

Commencé Kantorowitz (Frédéric II). Emerveillement d'une lecture si fluide. Ce n'est pas difficile, c'est tout à fait facile, mais chaque phrase compte. Dense et fluide, une merveille, vraiment. Et puis il y a ses jugements du caractère des hommes, son attention aux hommes (Innocent III, Philippe de Souabe, Henri VI) qui me paraît si différent de ce que j'attends d'un historien (de ce à quoi je m'attends de la part des historiens, souvent si froids, si peu empathiques, que je ne peux pas les lire) et qui dessine Kantorowitz avec tant de chaleur.

Grosse déprime en découvrant les séminaires de l'Item: mais pourquoi je perds mon temps à des trucs inutiles qui m'ennuient alors que je pourrais le consacrer à des trucs ''inutiles'' qui me passionnent?

Tout le monde est malade à la maison. Le week-end sous la pluie n'a pas pardonné.
Menace de sciatique.