Billets qui ont 'rien' comme mot-clé.

Intendance

Je m'octroie une journée par semaine sans réveil. C'est aujourd'hui.

Cordonnier (récupéré chaussures bleu marine d'hiver, déposé talons noirs), opticien (posé une colle en demandant des verres roses à ma vue pour mes lunettes roses de 2012), pressing (je me souvenais pas que j'y avais laissé toutes mes vestes d'hiver — le blouson de cuir n'est pas revenu), boucher (repas jusqu'à mardi), sortie canoë (cinquième sortie à deux) écourtée car coiffeur à une heure.

Il pleut vaguement.

Rien

6h58, la Seine à Melun.



Reprise de l'entraînement d'ergo de base, celui commencé pour la première fois en juin 2019 et que je reprends au début à chaque fois que je le reprends (l'année dernière en mars et maintenant).

Le soir, pas d'orage mais une athmosphère d'orage. J'ai dormi comme une masse pendant le trajet. Il pleut quand je sors du train. Il me reste quatre cigarettes. Nous partagerons.

Rien

6h57, la Seine à Melun.



Orage en sortant du train à Moret le soir vers sept heures et demie.
Deux google drive (mes premiers GoogleDrive à moi: jusqu'ici je recevais des photos, je ne créais pas les dossiers) pour partager les photos du mariage et de Cerisy.

Pas grand chose

Lorsque les ouvriers ont attaqué le tour des fenêtres au karscher (décapage avant peinture), l'eau a dégouliné à l'intérieur du salon sur le mur repeint par eux-mêmes il y a un an.
Plus de peur que de mal (il a fallu éponger un moment, le temps que les joints rendent toute l'eau), mais les ouvriers manquent de finesse, parfois. (Le vrai terme est: «quels bourrins!»)

Pas grand chose. Journée au bureau à Nanterre. Roman africain, la blessure des deux guerres mondiales. Un aller au box (six cartons de poches, deux chaises). Resto "La Ferme", par flemme. C'est plein. Ça fait plaisir.

Pas grand chose

Des coups de fils, des appels de cotisation, un Doodle pour trouver des dates de conseils d'administration (quatre ans : il aura fallu quatre ans pour qu'ils se décident à utiliser doodle) et l'acceptation du devis de Docapost (hourra, je viens de me débarrasser de ce que je déteste le plus, l'organisation des élections), un pot planifié avec Aline.

Froid

La température au Canada et au nord des Etats-Unis atteint les -50 °, ce qui permet à Trump de confondre climat et bulletin météo.
Gwenaëlle avec qui je rame en double en Melun est à Montréal en ce moment.

Journée de solitude et de froid au bureau (font-ils des économies de chauffage dans notre couloir ?)

Je passe à la Madeleine pour un café viennois chez Ladurée et prends une glace (Ispahan : framboises et pétales de rose).

Journée morne

Difficile retour à la réalité.
Petit coup de nostalgie en relisant des vieux posts de Matoo: le temps a passé vite, c'est comme si c'était hier. Et pourtant c'est loin.

J'ai gagné deux places pour Divines. (C'est la première fois que je gagne à quelque chose, ça me fait plaisir.)

Dimanche

Fête des voisins (sous la pluie)
Révision du latin
Mad Max 2

Rentrée

Ongles et franges coupés (penser à prendre un coupe-ongles, une lime, des ciseaux, la prochaine fois).
Trois lessives (rouge, foncé, blanc).
Le marché.
Un crumble à la rhubarbe.
FB beaucoup trop vite (on dirait que les accents circonflexes ne s'affichent plus), les mails... je ne suis pas sûre d'avoir le courage.

Dimanche

Marché. Sieste. Et toujours ce billet que je ne termine pas.

Pas le temps

Je gère mes soirées comme un manche, je ne fais rien, rien d'utile, et je n'ai rien le temps de faire. Remords et courrier en retard.

Fil de la plume

Pas de Louvre aujourd'hui, pas de Finnegans Wake demain.

Journée blanche. Plus le temps d'écrire. Comme chaque fois que j'ai longuement écrit mentalement sur un thème, je suis incapable d'en écrire une ligne. Tout me paraît sonner faux.
De même, je suis incapable de préparer des billets à l'avance. Je n'arrive pas à les poster, je les écrase (ie, j'écris par-dessus).
Ecrire sans réfléchir, vite; et publier, aussitôt.
Sinon je n'y arrive pas, j'ai trop peur de ce que j'écris. Parfois tandis que j'écris la grammaire se délite, des règles imprévues s'imposent, dans une logique différente, je ne comprends plus celles qui existent. Parfois les mots se défont au fur à mesure que j'avance.
Heureusement personne ne fait la différence avec mes fautes d'orthographe.
Plus exactement, si vous voyez une faute d'orthographe, il y a toutes les chances pour que ce soit une vraie faute (lorsque les mots commencent à se désagréger, je fais un effort et je les recolle).
Enfin bon.
Si je pouvais disposer de mon temps.
Journée pas passionnante.

Soir

Faudrait que je m'y mette.

Temps mort

Week-end fini. Rien à signaler. Il fait chaud. Dans un moment d'optimisme, j'ai sorti les vêtements d'été.

J'ai découvert une nouvelle façon de procrastiner: au lieu de bêtement buller sur FB, j'avance sur des sujets secondaires. Toujours ça de pris.

(Ceci est un billet inutile. Mais trois ans de blog, quand même.)

Question: est-ce bien sérieux d'aller travailler demain avec une serviette avec des hérissons bleus? La tentation est grande.

Dur mois de mai

Je vois mes soirées s'évaporer en réunions diverses tout le long du mois.
Je ne sais plus quel engagement j'ai pris pour la Pentecôte. C'est ballot, comme dirait Zvezdo. (Un peu inquiète, en fait).

Oublieuse mémoire

Je crois que je suis en train d'oublier ce blog.

Pas de Cantatrice chauve dans les librairies (c'est une malédiction).

Variété

Ce qu'il y a de bien avec soi-même, c'est qu'on en finit pas de se surprendre. Impossible 24 heures à l'avance de savoir dans quel état on sera 24 heures plus tard.

Il a neigé

Il a neigé, j'ai fini le paquet de cigarettes acheté mi-décembre et la Correspondance Sand-Flaubert.
Demain j'irai chercher les deux livres commandés aujourd'hui à la bibliothèque — deux livres pour une semaine, moi qui en mets trois à en lire un.
Demain recommencent les cours de Compagnon. Je me rends compte de l'épuisement moral où ils m'ont conduite l'année dernière à l'appréhension que j'éprouve. Je ne sais pourquoi j'y retourne. Sans doute à cause du nom de Montaigne.

Hésitation

Etat bizarre, je n'ose plus écrire. Tout me paraît incroyablement bête. Ce n'est pas que ce soit SSSIIII intelligent d'habitude, mais d'habitude, je n'y pense pas trop. Ecrire a quelque chose de diabolique, de dangereux. Surtout pour être lu.

Confidence

J'aime bien Jamel Debbouze.

Les non-anniversaires des non-événements

Parfois je rêve de tenir le blog le plus banal possible, à base de listes de courses, de menus, de nombres de machines à laver qui ont tourné, qu'il a fallu étendre, d'heures de repassage.
Je me souviens du jour où l'on a annoncé avec ravissement à la radio qu'on avait retrouvé les carnets d'un homme qui dans les années trente avait tenu scrupuleusement jour après jour le compte de ses dépenses: les historiens et les économistes étaient enchantés de détenir un tel témoignage sur le prix de la baguette et la note de la blanchisseuse; le journaliste avait lu quelques pages des carnets, c'était mortellement ennuyeux. Un même effroi me saisit quand Braudel évoque les livres de compte vénitiens ou allemands permettant de reconstituer les échanges entre les marchands: les conclusions m'intéressent, mais qu'il m'ennuierait de travailler sur de telles pièces.

Je suis fascinée par l'obstination qu'il faut pour noter les gestes quotidiens, banals, infiniment répétés, qui tissent le plus clair de nos journées. Cette obstination est sans doute l'autre nom de la bêtise dénoncée par Flaubert; maintenue suffisamment longtemps avec suffisamment de précision, elle acquiert une incontestable grandeur.

Epuiser la contrainte, seule façon de la dépasser.

Ça devient vraiment n'importe quoi

abracheumeuneu + Z = Zabracheumeuneu

Au suivant !


mise à jour le 3 octobre au petit matin : parce que c'est le plus discret des blogueurs, je vous signale la suite ici.

Tricherie

Le problème avec ce blog, c'est que je ne sais pas faire court.
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