Billets qui ont 'Gottland' comme oeuvre.

Une exposition et une librairie

Vu les Macchiaioli, très agréables (sans compter le plaisir de revoir les tableaux de l'Orangerie). J'aime particulièrement les petits tableaux très allongés peints sur bois. J'essaie d'imaginer le monde en croisant les photos noir et blanc et les tableaux colorés du XIXe siècle, (un jeu commencé depuis une visite à Auvers/Oise et le film diffusé à côté de la chambre de Van Gogh), mais c'est difficile: pas de doute sur les fleurs, le soleil, le ciel, les arbres, mais les tissus, étaitent-ils si blanc, si bleu, si rouge?

Puis nous allons à la la librairie polonaise, je veux trouver des Szscygieł il n'y en a nulle part, nous remontons la rue Bonaparte, photos de Marie Curie et Einstein à 1800 euros dans une galerie ça me tente, nous trainons à la Hune qui a presque pris la place du Divan (il y a longtemps) (pas de Szscygieł), il ne pleut pas.

Nous arrivons à la librairie polonaise dix minutes avant la fermeture. Nous ne connaissons aucun nom présent sur les étagères, ou presque. C'est impressionnant, un peu vexant. Exaltation d'un monde à découvrir, c'est l'appel du large version librairie. (Comprendrons ceux qui savent). Les deux Szscygieł parus aux éditions Actes Sud sont en pile: «Il était là le premier juin, il est resté toute la journée.» Pincement de regret? Non, pas vraiment, en fait je ne tiens pas à croiser les auteurs, je n'ai rien à leur dire.
Nous achetons quatre Szscygieł, trois Gottland et un Chacun son paradis.

Besoin de vacances

A quoi reconnaît-on un besoin de vacances? Au fait de décider de compléter dix jours de blog pendant le cours sur Qohélet (oui, le cours intervient après le TG, ce n'est pas heureux); et après avoir fini Gottland, de ne rêver que de reprendre Maudit Karma reçu en cadeau samedi.

Aujourd'hui, j'ai cité Charles d'Orléans dans une réponse à un client («Je suis de tous maulx bien garny, Autant que nul qui soit en France»); je me suis retenue d'utiliser La Fontaine, "La Lice et sa Compagne", dans une autre.

J'ai emprunté un roman polonais sur Jérémie, Les Montagnes de la nuit de Dobraczynski. En le voyant arriver (c'est le charme de la communication en bibliothèque: on ne sait absolument pas ce qu'on commande), j'ai cru à un vieux Signe de Piste. Je ne suis pas bien sûr de le lire mais ça n'a pas beaucoup d'importance. Cela me fait plaisir de le feuilleter.

J'ai découvert dans le catalogue de la bibliothèque qu'il existait un Jérémie par Stefan Zweig.
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