Billets qui ont 'Hairspray' comme oeuvre.

Vingt ans

Vu Louise. Dans vingt ans elle aura vingt ans. Moi qui avait l'impression qu'il n'y avait aucune différence entre quarante-quatre et soixante-quatre ans, je me dis maintenant qu'il y a le temps que Louise ait vingt ans.
Merci Louise !

Et sinon vu Hairspray en comédie musicale : «A toi la moumoute, à moi le bœuf en croûte!» Très bonnes traductions, très bons chanteurs/danseurs.

Hairspray

Walt Disney au pays de Happy days, un pastiche à regarder au premier degré, pour la danse, le plaisir, le message (intégrons-nous! vivent les différences! arrêtons le racisme, tous les racismes, anti-noirs, anti-gros!), pour voir Travolta minauder avec ses petits yeux bleus enfoncés dans la graisse, pour voir Travolta repasser sur une table bien trop basse (il va se niquer le dos), pour voir Michelle Pfeiffer vamper Christopher Walken nul en géométrie, pour écouter des dialogues trop géniaux («une vie sans amour, c'est comme ma mère au régime»), pour attendre tout un film que Travolta se mette à danser...

C'est kitsch, c'est chaleureux, c'est gai, c'est n'importe quoi, ça dégouline de bons sentiments, ça fait plaisir.

Michelle Pfeiffer est une magnifique méchante, mais il faut dire que c'est sans doute le seul vrai rôle du film.

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