Film lent mais rythmé, impressionnantes images du début (et vraissemblance de la bande-son, du grondement sourd de la terre ou de l'océan en colère), belles images de Mélanie (Bryce Dallas Howard) qui quelques secondes rappellent Audrey Hepburn... ou Carla Bruni..., cette idée géniale des confidences quand le regard est tu, etc.
Le sujet joue sur une corde trop sensible pour que j'ai envie d'en parler (Qui dans la salle n'a pas perdu un être cher? Prédominance des cheveux blancs à la séance de 16h30), mais il faut reconnaître une grande maîtrise, une immense maîtrise, qui évite tout sentimentalisme. Deux sujets se chevauchent, la question lancinante de la vie après la mort (y a-t-il oui ou non quelque chose après la mort, et si oui, quoi?), et celle plus quotidienne de la vie, comment vivre quand on est différent, ou seul, ou malheureux? Comment faire, vers qui se tourner?

Liste des références à Dickens.