Pas d'aviron, j'ai été retardée par un salarié qui a fait du zèle en voulant précéder les négociations syndicales et se retrouve coincé entre la bonne caisse de sécu et la mauvaise mutuelle.

J'ai compris il y a quelques semaines que je ne pourrai jamais être satisfaite de ce que je fais ici. Il restera toujours des loose ends. Comme m'a dit H. un jour, j'aurais dû être cordonnier: avoir fini une belle paire de chaussures, ça doit être satisfaisant. Ce soir, je me demande s'il arrivait à mes grands-parents de voir approcher l'hiver avec l'angoisse de ne pas avoir fini de labourer tous les champs nécessaires, de ne pas avoir ensemencé tout ce qu'ils voulaient ensemencer.

J'ai donné rendez-vous à Lisa au bar du forum des images et elle se perd un peu en venant (elle a demandé à une passante où était la rue du cinéma qui lui a répondu que ça n'existait pas). C'est très calme. Nous corrigeons le mail que je dois envoyer à N. Stricker pour lui demander quel niveau d'allemand elle requiert pour assister à son cours (dans la brochure de l'IPT, elle recommande qu'on lui écrive en cas de doute sur ce point).

Snowpiercer. Bien plus inventif que je n'aurais cru, à côté de quelques grands ressorts traditionnels du genre. Je recommande.